Ce qui m'a particulièrement marqué, c'est l'histoire qui se cache sous chaque ville. Particulièrement en Europe, puisque ce continent a été frappé par de nombreux conflits, sur lesquels nous en avons appris grâce aux tours guidés (gros coup de cœur pour ces "Free Tours" que vous pouvez trouver dans toutes les grandes villes) et aux musées, ou même en discutant avec des locaux. A travers la Slovenie, la Croatie et la Hongrie on a beaucoup entendu parler des conflits relatifs à l'ex-Yougoslavie. Puis en Slovaquie et Republique Tchèque, l'histoire de la Tchécoslovaquie.
Si je fais cet article maintenant, c'est parce qu'on vient de publier le post de Berlin sur notre compte Instagram (@surdautresrails). Et pour moi cette ville c'était un peu le "bouquet" en terme d'histoire : 4 jours, 5 musées, 75 km en pied, on a vu Berlin quoi. C'etait l'occasion d'en apprendre plus sur le Mur de Berlin, la Seconde Guerre mondiale, la montée au pouvoir du nazisme, et la déportation. Et se rendre compte que chacun de ses événements a influencé le suivant, pour en arriver à ce Rideau de Fer qui a divisé Berlin, l'Allemagne et le monde entier en 2. Assez tôt en Europe, on s'est rendu compte de son impact lorsque, depuis la Hongrie, chaque capitale avait son "musée de la déportation", ou on nous présente en chiffres et en images, les horreurs commises dans toute l'Europe. Bien sûr ce ne sont pas des thèmes très joyeux, on est d'accord. Mais je pense que ça fait partie de notre histoire aussi, pour "ne pas reproduire les mêmes erreurs" comme on entend souvent, mais aussi pour comprendre d'où viennent certains conflit d'aujourd'hui.
Et plus on en apprend, plus on veut en savoir davantage. Il m'est arrivé d'écouter des podcasts sur le Blocus de Berlin en marchant entre 2 musées sur l'histoire Allemande, pour vous dire ! On voudrait tout savoir, tout comprendre, peut-être pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit aujourd'hui. Ce monde dans lequel on se retrouve embarqué sans trop savoir comment trouver notre place. Parce qu'aujourd'hui aussi on se dit "mais comment on peut en arriver là et ne rien faire ?" quand on regarde la crise climatique et les injustices sociales, qui touchent tous les pays du monde. J'espere qu'en comprenant les erreurs du passé, je pourrai apporter ma pierre au chantier d'un monde meilleur.
Pour finir, je retiens une phrase de notre guide lors du Free Tour de Berlin, qui nous a dit : "The story doesn't repeat itself, it rhymes."
À méditer...
Matthieu
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