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"L'avion ne représente que 3% des émission mondiales, prendre le train ou l'avion ne changera rien !

Vous pouvez vous en douter, cet argument "anti-transition', on l'aime bien. Alors on s'est un peu renseignés pour donner une réponse cohérente, constructive et informative face à ce genre de réflexion.


On vous présente tout cela ici, ça peu vous servir à vous aussi !



Répondre à cet argument se fait en plusieurs points :


1) La nécessité des trajets en avion :


Tout d'abord, il fait savoir que 75% des vols mondiaux sont des vols touristiques, donc dits "non-essentiels". Ils ont effectués par les classes sociales les pays aisées dans les pays riches, majoritairement de l'hémisphère Nord.


2) Les inégalités :


Ce second point se résume en 1 image :

  • 80% de la population mondiale n'a jamais pris l'avion

  • Parmi les 20% qui l'ont déjà pris, seulement 1% est responsable de 50% des émissions du secteur aérien

Donc, en plus d'être le moyen de transport le plus polluant (hors SUV et ferry), l'avion est le plus inégalitaire et tend à creuser ces inégalité. Et au passage, ce sont les population les plus pauvres, et de l'hémisphère Sud qui en font les frais : conditions de températures et taux d'humidité létales plusieurs jours par ans en Asie du Sud-Est, Australie et Afrique centrale (on parle bien ici de personnes qui, dans quelques années, ne pourront plus vivre dans leur pays au risque de mourir par la seule action du climat).


3) Des règlementation environnementales insuffisantes :


Pour comprendre l'intérêt de réduire nos émissions liées au transport aérien, il faut aussi regarder en arrière…


Contrairement au secteur routier soumis à des règles d'efficacité énergétiques pour limiter son impact écologique, le secteur aérien est très peu contraint par des lois environnementales (le premier accord n'arrive qu'en 2016, visant à forcer les compagnies aériennes à compenser leurs émissions de CO2....... et depuis, Air France plante des arbres pour sauver la planète !).


Du coup, depuis 1940, l'impact de l'aviation est exponentiel :

  • il passe de 0,6% des émissions mondiales de CO2 en 1940 à 3,5% aujourd'hui

  • le Parlement Européen prévoit que l'avion représentera 22% des émissions mondiales en 2050...

... en étant optimiste et prévoyant qu'on aie assez de pétrole à gaspiller dans les avions jusqu'en 2050, car un très bon rapport de l'école SUPAERO nous dit bien que l'hydrogène, le gaz naturelle et encore moins l'avion électrique ne sont l'avenir de l'aviation.



En espérant que tout cela vous a éclairé sur la nécessité de repenser notre façon de partir en vacances !

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